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mercredi 1 juin 2005

99% des Français ne savent pas qu'ils pourraient, sans quitter leurs fonctions actuelles, s'impliquer dans la création d'entreprises et d'emplois

99% des Français ne savent pas qu'ils pourraient, sans quitter leurs fonctions actuelles, s'impliquer dans la création d'entreprises et d'emplois
La première partie des Français, les actifs, est salariée dans le privé ou l'Administration, ou exerce une activité indépendante. Ceux-ci, assurés d'occuper un emploi ignorent, en général, tout des techniques de formation des entreprises et ne s'y impliquent donc pas. Quand certains perçoivent les tentatives de création d'entreprises ils les ignorent et s'en détachent. Ils ne se sentent pas concernés par ces initiatives ambitieuses, créatrices d'emplois. En effet rien n'existe pour tenter de les y intéresser ou les impliquer. Cela fait partie des "affaires des autres".
Une seconde catégorie de Français est composée de ceux qui ne se livrent pas à une activité rétribuée mais qui cherchent la possibilité d'être actif : chômeurs, hommes ou femmes, jeunes, étudiants ou non. Pour la majorité des étudiants, l'entreprise c'est le lieu ou l'on trouvera un emploi de salarié. S'impliquer durant les études à participer à une création d'entreprise est inimaginable, ils n'ont ni le temps et encore moins l'argent. Dès les études terminées ils mettront toutes leurs forces à rechercher un emploi de salariés et, grâce à leurs études, espèrent-ils à le trouver. Même à ce moment ils pensent que la création d'entreprise "ce n'est pas pour eux". Les jeunes, non étudiants, non fortunés, cherchent souvent à créer des "petits boulots", mais ils ne pensent presque jamais à créer une "véritable" entreprise. Pourtant, selon une enquête de l'association Love Money, 75 % des jeunes de moins de 15 ans, moins de 20 ans et moins de 25 ans rêvent de créer une entreprise mais sont convaincus qu'ils ne pourront le faire. Pensant qu'ils n'ont et n'auront ni l'argent ou les compétences multiples nécessaires.
Quant aux chômeurs, jeunes ou moins jeunes, beaucoup souhaitent créer quelque entreprise, certains passent même a l'acte mais ce sont souvent des projets qui ressemblent à des "petits boulots".
Il leur resterait la solution d'aider, même bénévolement, un ami à créer ou développer une entreprise, ou simplement à l'aider le sortir de difficulté. Ils s'y refusent cela les amèneraient, pensent-ils, à perdre des indemnités de chômage. Ils ne s'impliqueront donc pas eux aussi, dans "les problèmes de création des autres".
Troisième catégorie : les retraités, il existe bien de ci de là quelques initiatives locales pour aider les créateurs d'entreprises. Celles-ci mobilisent moins de 0,1% des retraités.
Dans l'état actuel des habitudes il n'est pas envisageable de mobiliser spontanément les Français vers les initiatives ambitieuses créatrices d'emplois. Seuls les "petits boulots" sont parfois aidés. Qui songerait à leur reprocher ? " L'esprit Love Money pour l'emploi" n'est, pour le moment, nullement présent dans notre culture d'entreprise et de création d'emploi. ( Rappelons que l'esprit Love Money c'est faire en sorte que le voisinage d'un porteur de projet d'entreprise participe à l'élaboration et à l'accompagnement de ce projet. Participation n'étant pas obligatoirement financière, mais qui peut se manifester sous forme d'un apport tout autre que l'argent : du temps, des compétences, des relations etc.…).
Comment se mobiliser alors que l'on enseigne depuis l'école – quel que soit le niveau – qu'il faut respecter l'ordre établi du : "métro, boulot, dodo". En dehors de cela il ne reste que "famille, vacances, retraite" ? L'accès par tout un chacun aux mécanismes de participation à la création et au développement des entreprises devrait être considérée comme un Enseignement Civique au service de tous. Cet enseignement civique n'est enseigné nulle part. Pourtant 99% des Français vivent grâce aux richesses créées par l'Esprit d'entreprise. Il est donc urgent de tenter de faire connaître l'autre face du système à ceux qui l'ignorent et qui seraient perméables à cette nouvelle connaissance. Il s'agit donc de médiatiser des initiatives comme Love Money, de médiatiser la "volonté" d'entreprendre. Cet esprit, cette soif d'"affectio societatis" est dans l'air depuis bien des années. Rappelons que dans les années 60, l'association "Capital-Travail" était une idée émise par le Général de Gaulle et qu'elle avait sensibilisé les Français dont un grand nombre avaient pu profiter des fruits de l'expansion.
Hélas depuis, plus aucune initiative, dans le monde, n'a été vraiment dans ce sens… Avoir un emploi n'est pas acquis jusqu'à la retraite. La retraite elle-même peut être remise en cause. Même en activité, chacun devrait se sentir concerné et participer à mettre en place des activités et des initiatives d'entreprises nouvelles. Il y va de l'avenir de chacun.
Avec l'aide des médias et des pouvoirs publics cette démarche peut s'étendre. Tout un chacun pourra ainsi se sentir concerné et s'impliquer, avec un esprit de solidarité intéressé, dans les initiatives des entrepreneurs locaux.

«Fédération des associations Love Money pour l’emploi» sans but lucratif loi de 1901,
enregistrée à la Préfecture de Paris sous le n° 97/2402
Siège : 10, rue de Montyon 75009 Paris - Tel : 01 48 00 03 35 Télécopie : 01 48 24 10 89 Site internet http://love-money.org
Associations Love Money à Champigny-sur-Marne (94), Fontenay-le-Comte (85),
Lagny-sur-Marne (77), Montpellier (34), Neuilly-sur-Marne (93), Neuilly-sur-Seine (92),
Paris (75), Paray-Vieille-Poste (91), Poitiers (86), Saint-Germain-en-Laye (78)

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