Un homme a faim, tu lui donnes à manger un poisson, il mangera un jour.....Si tu lui apprends à pêcher, il aura à manger toute sa vie.

Janvier 1998
Un homme a faim, tu lui donnes à manger un poisson, il mangera un jour.....Si tu lui apprends à pêcher, il aura à manger toute sa vie.

Apporte un emploi à un chômeur, il aura un travail. Si tu lui apprends et l'aides à créer des entreprises il aura du travail pour toute sa vie.Plus son entreprise grandit plus elle crée d'autres emplois….

Une solution contre le chômage:
S'unir pour donner de l'ambition et des moyens aux créateurs d'entreprises et aux P.M.E.La dixième association Love Money se créée à Montpellier !!Ce n'est que lorsque l'ambition des entreprises s'accroît qu'elles créent de nouveaux emplois….Depuis huit mois, dix associations Love Money ont vu le jour. Objectif de ces associations: - susciter une ambition de grandir auprès des entreprises existantes ou en création - organiser l'orientation de l'épargne de proximité vers les entreprises - Susciter auprès des chômeurs les initiatives de créations d'entreprisesLES BLOCAGES FACE A L'EMBAUCHED'après une enquête réalisée par le mensuel information Entreprises auprès de 400 P.M.E., 49% d'entre elles ne veulent pas dépasser l'effectif de 9 salariés.Ce refus de faire grandir l'entreprise s'accroît à l'approche de 49 salariés: 87% des entreprises refusent tout net de dépasser ce chiffre.De ce fait, seul 13% des entreprises ayant franchi le dernier seuil accepteraient de créer des emplois si…. la conjoncture s'y prête, si… elles trouvent les moyens financiers, si… la concurrence européenne n'est pas trop vive...Ce sont les P.M.E. qui aujourd'hui créent les nouveaux emplois. Elles représentent 20% des emplois en France.COMMENT TROUVER DES ASSOCIES ?Tous les créateurs d'entreprises sont généralement seuls. Ils ne trouvent pas d'associés. Il leur manque toujours des fonds propres.Même les conseils d'entreprises ne savent pas leur trouver des associés.Ce sont les chômeurs de longue durée qui possèdent le plus grand potentiel pour créer des entreprises. Ils sont très souvent porteurs de projets, mais isolés. Par manque de capitaux et de moyens humains ou relationnels, ils sont très peu à créer des entreprises. Avec de l'aide, certains projets pourraient percer. Contrairement aux idées reçues par chacun d'entre nous, beaucoup de petits projets pourraient s'ouvrir sur des ambitions de croissance. Le code de commerce a été créé pour leur permettre d'aller dans ce sens. Les pouvoirs publics, pour encourager les particuliers à investir dans les sociétés, ont mis en place des incitations fiscales. Ainsi, les solutions permettant de rapprocher épargne et entreprises existent mais, elles ne sont pas utilisées. Hélas, pour l'emploi. Seules, existent pour favoriser des activités locales d'artisans ou de petits commerces quelques initiatives associatives de micro-crédits. Ce sont le plus souvent des prêts d'honneur. Il en résulte que les créations d'emplois sont, elles aussi, à la même échelle: modestes. Ces prêts n'ont rien à voir avec les fonds propres qui sont des montant bien plus importants et qui n'ont pas à être remboursés AGIR BENEVOLEMENT POUR RAPPROCHER EPARGNANTS ET ENTREPRISESLes associations Love Money rassemblent des épargnants, des dirigeants entreprises, des chômeurs ou des salariés en activité, des jeunes et moins jeunes. Les conseils d'entreprises et les retraités ont également un rôle à jouer dans ces associations.Si l'épargne de proximité est nécessaire pour les entreprises, les compétences représentent tout autant d'importance, si ce n'est plus.Love Money est une expression d'origine américaine, qui exprime l'acte d'apporter de l'épargne de proximité, et une aide affective et amicale à un créateur d'entreprise. Cette aide est, là-bas, le plus souvent un apport d'argent dans une société.Les entreprises peuvent trouver auprès des adhérents des compétences, des mises en relation, des apports en travail. Love Money ne signifie donc pas que l'apport d'argent. Un chômeur peut apporter des compétences, un retraité du temps, et aussi son savoir-faire. Ce peut être pour des jeunes, qu'ils soient chômeurs ou étudiants, l'apport de leur enthousiasme, de leurs idées. Les chômeurs et les étudiants en contact direct avec des entreprises verront s'accroître leurs chances de s'inclure dans les créations d'emplois réalisées avec l'aide de l'association. Ils découvriront, avec les cas qu'ils vivront dans l'association, la manière de créer des entreprises ambitieuses. Ils mettront alors, peut-être à leur tour, en œuvre des projets créateurs d'emplois.Les conseils d'entreprises verront s'élargir le champ de leurs activités. Les retraités qui le souhaitent pourront transmettre leurs expériences et participer à la lutte contre le chômage.LOVE MONEY AUX ETATS-UNISAux Etats Unis, un créateur sur quatre a l'ambition de voir son entreprise se faire coter en bourse ou être rachetée par un groupe.L'introduction en bourse permet aux personnes ayant aidé à la naissance de l'entreprise, et ayant reçu des actions, de réaliser des plus-values qui peuvent être très importantes en les revendant en bourse.L'épargne individuelle, de ce fait, s'investit très facilement dans les entreprises nouvelles susceptibles d'apporter ces plus values.Ces entreprises créent ainsi de nombreux emplois et des richesses même avant d'être cotées.Les 5 grands marchés boursiers américains voient, chaque année, plus de 2000 entreprises nouvelles entrer en bourse. Ces sociétés sont très souvent des jeunes entreprises.Ces introductions en bourse sont faites dans le seul but de permettre aux personnes qui ont participé financièrement à la création de ces entreprises de récupérer leur mise. Se traduisant souvent par des plus values parfois considérables, un jack pot.On comprend ainsi pourquoi une entreprise américaine sur quatre aspire à grandir et entrer en bourse. Un récent sondage fait auprès de jeunes de 18 à 24 ans, à Boston aux Etats-Unis, démontre que 60 % de ceux ci veulent monter leur boîte pour tenter, de toucher ce jack pot.DONNER L'ENVIE ET LES MOYENS AUX CHOMEURS DE CREER DES ENTREPRISESEn France, seulement 1 à 2 % des jeunes de 18 à 24 ans envisagent de créer leur boîte.Créer son emploi avec des petits boulots en nom personnel ou en SARL, c'est le message diffusé depuis plusieurs années par les conseils d'entreprises, les associations et par les pouvoirs publics.On voit qu'en France, l'idée du jack pot en créant son entreprise n'existe pas. Tous les conseils d'entreprise dissuadent, quel que soit le projet, de créer une S.A. (société anonyme). Or, la S.A. est la seule forme juridique qui permet à une entreprise d'associer épargne de proximité et qui autorise les ambitions de croissance.L'ambition de faire grandir l'entreprise nouvellement créée et toucher le jack pot, est chez nous quasiment inexistante. Moins d'un créateur d'entreprise sur 100 000 a pour objectif de faire entrer un jour sa société en bourse. On crée en France une entreprise pour créer un emploi, le sien. On supprime la prime ACCRE (Aide aux Chômeurs Créateurs ou Repreneurs d'Entreprises) dont l'usage dans des opérations Love Money aurait pu être très efficaces.Ce manque d'ambition des entreprises existantes ou en créations, et l'absence de fonds propres font disparaître un potentiel énorme d'emplois nouveaux. LE ROLE DES CONSEILS D'ENTREPRISESPlus grave, Les conseils d'entreprises ignorent tout dans l'usage de l'appel public ou privé à l'épargne. Ils ne connaissent pas les conditions pour faire coter en bourse une petite société, toutes les initiatives susceptibles d'orienter l'épargne des particuliers vers les entreprises sont ainsi arrêtées.Les écoles de commerce et de gestion n'enseignent pas les mécanismes susceptibles de favoriser la croissance des P.M.E.Les élèves ignorent même l'existence des mécanismes de l'appel public et privé à l'épargne.D'où une difficulté pour les conseils d'entreprises d'admettre qu'une société même petite (mais ayant un potentiel de croissance) peut entrer un jour en bourse.Il y a bien eu, en France, la création du Nouveau Marché et du Second Marché, mais il ne s'agit pas d'un instrument pour les très petites entreprises. Le coût d'accès à ces marchés boursiers est de plusieurs millions de francs.Les petites entreprises pourraient éventuellement accéder au marché libre OTC, (c'est d'ailleurs l'objectif des associations Love Money, de faire que se préparent les entreprises et leurs conseils, à utiliser ce marché). C'est par manque de formation et de conseils dans ce domaine que les créateurs d'entreprises ne pensent pas à envisager un jour l'inscription de leur société en bourse.Ainsi, faute de connaître le mécanisme d'entrée en bourse, les dirigeants d'entreprises ne proposent jamais à leurs relations de participer au capital de leur société. Les associations Love Money apportent la solution.Le rôle d'information, de formation et d'incitation est donc la première mission des associations Love Money. Les dix associations Love Money, qui ont été créées en six mois (depuis juin 1997), passionnent les conseils d'entreprises (Quarante nouvelles associations pourraient se créer avant la fin de l'année 1998). Elles leur fait découvrir, les conditions nécessaires pour que l'épargne de proximité puisse être utilisée pour financer la création d'emplois et de richesses.Cette épargne de proximité disponible depuis toujours, beaucoup de conseillers d'entreprises ont cherché la manière de l'utiliser pour financer les P.M.E. Ne possédant pas l'ensemble des règles pour mettre en œuvre son rapprochement avec les entreprises, ils n'ont jamais pu l'utiliser.Les associations Love Money apportent les connaissances, l'organisation associative et l'esprit nécessaires.Il faut savoir qu'une association locale n'est opérationnelle qu'à partir d'un nombre minimum d'adhérents (60 personnes). Doit s'ajouter à cette condition la formation d'un état d'esprit Love Money. Les associations expliquent et développent, lors des réunions de formation, cet état d'esprit et les textes législatifs qui le régit. Elles confortent les dirigeants sur la notion du respect des épargnants devenus leurs actionnaires.Elles suscitent les adhérents à s'impliquer, selon leurs compétences, dans les projets d'entreprises.Elles permettent aux épargnants d'acquérir les bases d'analyses financières d'un projet afin d'être avertis sur les risques des investisseurs.Créer des emplois nécessite un état d'esprit. Cet état d'esprit doit exister chez les dirigeants d'entreprises, auprès des conseils d'entreprises et des investisseurs. Pour gagner la bataille pour l'emploi il sera nécessaire, dès 1998, de développer des initiatives type Love Money à travers la France. Elles pourrons ainsi orienter les initiatives, le travail, les compétences et l'argent vers les entreprises en création ou en développement et susciter de nouvelles ambitions.N.B. Alors qu'aucune réelle solution contre le chômage n'est proposée ailleurs, les initiatives Love Money se développent à travers la France: Deux nouvelles associations une à Montpellier et l'autre à Champigny sur Marne se créent cette semaine.